1 avis
Perspective(s) : roman / Laurent Binet
Livre
Edité par Grasset - 2023
L'action de ce roman épistolaire se déroule à Florence en 1557. Le vieux peintre maniériste Pontormo a été assassiné. Vasari, l'homme à tout faire du duc de Florence, est chargé de l'enquête. Alors que ce dernier fait face aux convoitises de sa cousine la reine de France et que les artistes subissent les attaques des savonarolistes et du pape, il doit faire preuve de doigté et de discrétion. ©Electre 2023
Voir la collection «Littérature française»
Autres documents dans la collection «Littérature française»
Se procurer le document
Autre format
Issus de la même oeuvre
Suggestions
Du même auteur
Avis
Avis des professionnels
-
Qui a tué le Pontormo ?
Qui a tué le Pontormo ? Grande figure du maniérisme et ancien élève de Léonard de Vinci, ce peintre admiré par ses pairs a toute la confiance du duc de Florence, Cosimo Ier. Il a été mandaté pour réaliser les fresques monumentales de la chapelle San Lorenzo de Florence. Son corps a été retrouvé au pied des fresques, "avec un ciseau fiché dans le cœur, juste en dessous du sternum". À la croisée du roman épistolaire, du polar et du récit historique, ce nouvel ouvrage embarque les lecteurs dans la Florence des peintres, berceau de l’art pictural européen en plein cœur de la Renaissance italienne. Sur la piste d'un assassin et d'un tableau volé, pas moins de vingt correspondants, issus de tous milieux, s'échangent plus de 170 lettres, au cours de l'année 1557. La description de cinquante-deux chefs-d’œuvre, tirés de musées parisiens (2), se voit en effet enrobée dans une fiction où tous les coups sont permis. Mona, petite fille intelligente, ouverte, sage et sympathique, est tombée dans un trou noir. Pendant une heure, elle est demeurée aveugle. La vision lui est revenue, mais il y a bien sûr risque de rechute. Ses parents sont effondrés. Le père est un brocanteur un peu lunaire sombrant dans l’alcoolisme. La mère, une femme bien travaillant à mi-temps pour se consacrer à des œuvres sociales le reste du temps. Il y a surtout le grand-père Henry, dit Dadé, devenu veuf. C’est lui qui va entraîner Mona au Louvre, puis à Orsay et enfin à Beaubourg. Mais en secret. L’octogénaire devrait normalement l’amener chez un psychothérapeute. Il pense pourtant que Botticelli, Watteau, Courbet, Monet, Pollock ou Soulages (l’homme de «l’ultra-noir») feront plus de bien à la malade qu’un docteur supplémentaire. Elle aura engrangé en un an un capital de beauté si par malheur elle devait devenir définitivement infirme.
Club de lecture Médiathèque Pierre Fanlac - Le 14 juin 2024 à 13:21